Artistes

Alejandro Brianza

Compositeur, chercheur et enseignant, Alejandro Brianza détient une maîtrise en en méthodologie de la recherche scientifique, un baccalauréat en Audiovision. Il enseigne à l’Universidad del Salvador et à l’Université nationale de Lanús (Argentine). Il est membre de la plateforme collaborative Andamio, coordonnateur du Groupe de recherche en Paysage sonore et du Réseau d’artistes sonores latinoaméricains.

Guylaine Massoutre

Professeure, critique et auteure, Guylaine Massoutre est détentrice d’un doctorat en littérature québécoise, obtenu à Paris. Elle publié, entre autres, Pavane (Le Noroît, 2018, mention de l’Académie des lettres du Québec), Matière noire. Les constellations de la bibliothèque (Nota Bene, 2013), Renaissances. Vivre avec Joyce, Aquin, Yourcenar (Fides, 2007), L’Atelier du danseur (Fides, 2004) et Escale Océan (Le Noroît, 2003). Elle a reçu les prix Raymond-Klibansky (1996) pour son essai sur Hubert Aquin et Spirale-Eva-le-Grand (2004) pour son essai sur la danse. Dans ses essais, elle interroge les relations entre les arts et la vie.

Eva Quintas

La pratique photographique de Eva Quintas est caractérisée par une ouverture à d’autres disciplines, principalement la littérature et le multimédia, les procédés narratifs et interactifs. Elle a réalisé des expositions photographiques, des projets d’art web, des installations vidéo, ainsi qu’une fiction photographique et littéraire conçue pour l’espace d’exposition, la radio, le web et le cédérom, en cocréation avec l’auteur Michel Lefebvre. À travers une exploration de différentes formes narratives, son travail interroge la construction des identités, des mythologies et des territoires culturels.

Natalie Doonan

Natalie Doonan est une artiste et professeure originaire de l’Ontario. Elle a enseigné l’audiovisuel et l’art contemporain au Sheridan College, à la University of Toronto, à la University of British Columbia et à l’Emily Carr University of Art and Design. Elle est maintenant professeure adjointe en création numérique au département de communication de l’Université de Montréal. Le travail de Natalie a été présenté dans des expositions et des festivals à travers le Canada et à l’étranger, notamment dans le cadre de l’Olympiade culturelle des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, de la Biennale LIVE Performance Art, du PuSh International Performing Arts Festival, du festival Elektra et de la BIAN à Montréal, de Nuit Blanche et d’Art Souterrain, ainsi que du Pavillon tunisien de la Biennale de Venise en 2017. Ses écrits ont été publiés dans des revues professionnelles et à comité de lecture sur l’art et la culture alimentaire, telles que : Canadian Theatre Review, Theatre Research in Canada, Public Art Dialogue, Canadian Food Studies, Gastronomica, the Senses & Society et Performance Research. Natalie aime manger et marcher et a dirigé plus de 30 visites et dégustations publiques à Montréal et dans les environs depuis 2011. Ses œuvres d’art et ses écrits primés explorent les lieux à travers les sens.

Toxique Trottoir

Toxique Trottoir crée des projets artistiques en espace public qui participent au développement d’une société plus solidaire. Compagnie de femmes, fondée en 2004, elle engage les artistes, le public-citoyen et les lieux publics dans un processus de rencontres et de dialogues insolites. Une rencontre qui entre théâtre, clown et poésie transforme le rapport au quotidien, à la ville et à celui de la représentation. À travers une relation originale avec le public par l’interactivité et l’interpellation des spect-acteurs, Toxique Trottoir crée pour tous, pour une mixité sociale, interculturelle et intergénérationnelle.

Fernande Forest

Née à Bonaventure en Gaspésie, Fernande Forest vit à Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent où elle exerce une pratique en arts visuels depuis plus de 30 ans. Sa recherche est axée sur le vivant, principalement sur les végétaux qu’elle côtoie dans son milieu de vie. Depuis ses débuts en photographie, elle utilise le numériseur comme caméra macro, ce qui l’a amenée récemment à la microscopie scientifique. Designer graphique de formation, elle a complété un cours de deuxième cycle en études de la pratique artistique.

Elle a réalisé de nombreuses expositions solos et collectives présentées au Canada, en France et en Pologne. Elle a participé à des symposiums et des événements de création in situ tel la Rencontre photographique du Kamouraska. Boursière du CALQ et du CAC, elle réalise aussi des œuvres dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture.

Sa pratique en photographie crée des filiations entre notre rapport au végétal, au scientifique et à notre humanité en révélant le réel et en le magnifiant. Dans les représentations qu’elle fait, elle cherche à faire émerger, de façon tangible, la force vitale qui nous est commune. Celle qui pousse tous les organismes vivants à s’épanouir en évoluant grâce aux mélanges, aux risques et aux renouvellements que les rencontres provoquent.

Né en 1981 à Huddersfield, au Royaume-Uni, Sam Meech est un artiste numérique porté sur l’analogique, dont la pratique englobe l’installation interactive, la projection et le bidouillage machine. Il s’intéresse aux processus hybrides combinant le numérique et l’analogique dans sa création et en performance, par le biais d’œuvres ludiques qui jouent sur la texture, le motif, la récursivité et la translation. Il pratique l’art du pixel, il a tricoté à la machine des animations de chevaux en stop motion, généré de la poésie à partir de vieux titres vidéo et coulé des trains miniatures dans du béton pour créer des projections de mapping apocalyptiques. Dans sa pratique récente, il explore la rétroaction vidéo optique dans des installations numériques interactives – une approche décrite dans son mémoire de maîtrise en arts création intitulé « Video in the Abyss : In the context of the digital, is video feedback still useful as an approach to making art ». Deux œuvres qui en résultent, Chroma Culture et Portals, ont été diffusées largement au Royaume-Uni et sélectionnées pour le prix Lumen 2019 pour l’art et la technologie. Chroma Culture a également remporté le prix ALIFE Inspired Art au festival ALIFE 2020. Les deux œuvres ont été adaptées et déconstruites dans le cadre de cette exposition. Il aime collaborer avec le public pour développer des projets qui permettent aux gens de s’impliquer dans la technologie et les processus créatifs. Il a créé des œuvres pour Mutek, l’ONF, le Quartier des Spectacles et la Maison de la Culture Maisonneuve, ainsi que pour de nombreuses galeries, des musées et institutions publiques au Royaume-Uni. Maintenant établi à Montréal, il enseigne le cours Intermedia à l’Université Concordia.

Rob Feulner

Né en 1987, Rob Feulner est un artiste vidéo originaire de Montréal, au Québec. Armé d’une pile de magnétoscopes et d’équipements trafiquées, indifférent aux chocs électriques, Rob Feulner plonge ses mains au cœur des machines, générant des kilomètres de signal vidéo parasite et de distorsions qu’il combine pour confronter les malaises de la politique actuelle. Son travail a été exposé au musée d’art d’Indianapolis, diffusé par The Cartoon Network et présenté aux côtés d’Anne Carson, lauréate de la bourse MacArthur. Son œuvre la plus récente, le court-métrage expérimental de 17 minutes Cable Box, était présenté en première au Festival ECRÃ (Brésil) en juillet 2021.

Entreprise montréalaise de création de logiciels d’animation

LopLop est une petite entreprise de développement de logiciels graphique 2D évoluant dans l’écosystème montréalais du jeu vidéo, du cinéma d’animation, de l’automatisation télévisuelle et de l’art numérique public. Depuis 25 ans, ils fabriquent des logiciels hyper-spécialisés écrits en C++, OpenGL, GLSL et Metal.

Leur équipe se compose de 3 personnes : Alain Bergeron, programmeur graphique chevronné ayant 40 ans d’expérience, Aude Brochard, gestionnaire dynamique de 34 ans, et un jeune génie de 19 ans découvrant la programmation 2D et 3D.

Marion Schneider

Artiste numérique non binaire, Marion Schneider (elle/iel) est diplômé.e en arts visuels et médiatiques à l‘UQAM (Montréal) et en Design numérique à l’École nationale supérieure Olivier de Serres (Paris). Obsédé.e par la mer, les mots et les machines, ses recherches artistiques se concentrent sur le potentiel poétique et engagé des outils numériques. Sa pratique interdisciplinaire s’intéresse au sentimentalisme et à son actualisation par le biais des technologies.

Ancré dans l’idéologie hacktiviste, son travail est souvent autonome, perméable et fonctionne en boucle, intégrant le partage et la réutilisation des données. Iel s’intéresse à des thèmes liés à la nature et la virtualité, en passant par le genre, l’intimité, la distance et la mémoire ; son travail explore les façons où chacun de ces sujets se croisent.

Schneider a partagé son travail lors de plusieurs expositions à Montréal et à Québec, notamment à ICRA-X, à la Place des Arts, à Art Mûr, et à la Galerie de l’UQAM. Iel a reçu la mention d’honneur de l’UQAM pour son baccalauréat, la bourse d’excellence de la fondation Mc Abbie et le prix Jean-Pitre et Claude Leclerc.

Léo Sanches

Léo Sanches a toujours fait preuve de curiosité. Enfant, une des choses qui le fascinait le plus était le petit appareil photo de sa mère. Il était des plus simple, mais il représentait pour lui la possibilité de voir le monde d’un autre œil, tel un objet magique. Des journées entières à jouer avec cet appareil ont imprégné son esprit et ouvert le chemin vers sa carrière.

Léo Sanches est arrivé à Montréal en 2012 à la recherche de nouvelles opportunités. Cette nouvelle vie lui a offert une plus grande liberté d’expérimenter avec des projets personnels. Cependant, son statut d’immigrant a suscité de nombreux questionnements. Il s’en est trouvé transformé, au même titre que sa pratique photographique, portant désormais un message plus personnel, explorant l’expérience et les blessures de l’immigration.

Yesica Duarte est une artiste médiatique d’Argentine, développeuse de réalité virtuelle et chercheuse en art, basée entre Buenos Aires et Montréal. Son travail se concentre sur la relation entre le corps et la réalité virtuelle, sur la façon dont les médias immersifs affectent la perception, la conscience de soi et l’apprentissage. Elle explore la place que les technologies omniprésentes donnent à l’être humain en tant qu’utilisateur, à travers la recherche du langage immersif de la réalité virtuelle ainsi que par l’intégration de l’interface sur le corps humain.

Sandrine Deumier

Sandrine Deumier est une artiste pluridisciplinaire travaillant dans le domaine de la performance, de la poésie et de l’art vidéo dont le travail explore des thématiques post-futuristes au travers du développement de formes esthétiques liées aux imaginaires numériques.

De sa double formation philosophique et artistique, elle construit une œuvre poétique protéiforme axée sur la question des mutations technologiques et de la place performative de la poésie conçue au travers des nouvelles technologies. Utilisant la matière du mot comme image et l’image comme vecteur du mot, elle développe un travail à la jonction du médium vidéo et de la poésie sonore en les considérant comme des dispositifs sensibles pour exprimer une forme de matière inconsciente du soi. Processus d’écriture et matière mobile de l’image fonctionnent alors dans un reflux de significations sous-jacent qui renvoient au vacillement du réel et à ses transferts de réalité via des structures de pensées inconscientes. Son travail se compose essentiellement de textes poétiques, de vidéo-poèmes, d’installations multimédia et de performances poétiques audiovisuelles en collaboration avec des compositeurs.

Natacha Clitandre a complété en 2000 un B.A. en arts visuels de l’UQAM. Elle a complété en 2007 un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias à l’Université Paris 8 et l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). Dans le cadre de ce cycle d’études, elle a effectué un séjour à Brown University et RISD, à Providence, Rhode Island.

Dans son processus de travail, elle déambule dans la ville afin d’y relater le déplacement des pôles d’attraction et d’y collecter des données et des récits qui permettent de cerner ce qui influe sur le sentiment d’appartenance. Au moyen de dispositifs technologiques ubiquistes, elle instaure des mécanismes qui mettent en exergue le rapport établi entre l’artiste, le public et nos espaces communs. En invitant ainsi à porter un regard autre, elle cherche à créer du lien social, à décloisonner les milieux de vie et à révéler différentes strates d’histoires dont recèlent l’espace urbain et les contenus d’intérêt pour une diversité de communautés.

Ses œuvres ont été présentées en Europe (Nantes, Paris, Bruxelles) ainsi qu’en Amérique du Nord (Montréal, Laval, Québec, Gaspésie, Pittsburgh, New York, Baltimore). Également travailleuse culturelle*, elle a notamment développé la posture Slow Tech du centre d’artistes féministe Ada X, où elle a été — de 2017 à 2022 —, coordonnatrice à la programmation et au festival HTMlles. Elle vit et travaille à Montréal/Tio’tia:ke.

Caroline Barber

La littérature de l’Oulipo, les mots découpés du Dada et les cadavres exquis du surréalisme sont les terrains de jeux favoris de Caroline Barber. Ces procédés littéraires placent les mots au cœur de sa pratique créative. Les mots lui servent de véhicules d’imaginaire, d’images graphiques et font écho dans la matière tout comme dans son travail d’empoétineuse du quotidien.

Elle offre des ateliers littéraires dans les écoles et les bibliothèques de Montréal depuis plus de dix ans, participe au festival Metropolis bleu pour enfants et aux Fenêtres qui parlent. Son cinquième album jeunesse, Le vol, vient de paraître aux éditions les 400 coups.