Né et élevé à Montréal, Demetrio Barreca a commencé à jouer à l’âge de 16 ans. Influencé par des musiciens tels que Miles Davis, John Coltrane, Aphex Twin, Squarepusher et RUSH ainsi que par des batteurs comme Elvin Jones, Bill Stewart et Philly Joe Jones, Demetrio a développé un goût éclectique et un son unique à la batterie. Tout au long de sa formation au Collège Vanier et de son baccalauréat en beaux-arts avec spécialisation en études jazz à l’Université Concordia, il a eu l’occasion d’étudier avec d’autres musiciens. Il a eu l’occasion d’étudier aux côtés de Jim Doxas, Rich Irwin, Max Sansalone, Josh Rager et bien d’autres. Après avoir obtenu son diplôme avec mention en 2020 et avoir été nominé pour la bourse Oscar Peterson en 2019, Demetrio s’est fait un nom en tant que sideman talentueux capable de s’adapter à une multitude de styles et de groupes différents. Qu’il s’agisse de bars de jazz tels que l’Upstairs Jazz Club, d’événements d’entreprise, de cocktails ou de mariages dans des lieux tels que le Ritz Carlton, le Four Seasons et le Fairmont Château Laurier, Demetrio s’est produit dans de nombreux lieux à travers le pays avec plusieurs groupes différents à plusieurs niveaux et continue de se produire à ce jour. En tant que chef d’orchestre, Demetrio compose et arrange de la musique dans le style jazz et électronique. Bien qu’il soit versé dans une multitude de styles, ses principales passions et sources de satisfaction artistique viennent du jazz et de la musique électronique. Récemment accepté pour une maîtrise à l’Université McGill en interprétation jazz, Demetrio retournera à l’école à l’automne.
Mick Sand
Martín Rodríguez
ULO (Iris Godbout)
ULO (Iris Godbout) est une artiste multidisciplinaire (musique, chant, arts visuels et multimédias) originaire du Canada. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts et musique de l’université Concordia. Ayant étudié pendant plusieurs années les arts visuels et la musique, plus précisément le chant, sa démarche artistique a convergé vers ces deux pratiques. C’est d’abord la scène qu’elle aura investi, puis la composition en studio pour ensuite s’intéresser au domaine des arts visuels et numériques.
Influencée par son parcours en musique, plus spécifiquement en musiques du monde, l’artiste explore la mise en parallèle et la complémentarité de matières organiques avec des éléments numériques. Au cours des dernières années, elle a investi les arts numériques et créé notamment Holodio, une station sonore ambiante et narrative incluant une application mobile visant à éveiller les sens et l’imaginaire de ses auditeurs.
Plus récemment, elle a intégré des notions d’électronique dans sa démarche et créé des installations sonores tactiles inspirées d’éléments organiques. Investissant les structures minimalistes abstraites et symboliques, sa pratique allie le mysticisme, l’art autochtone, les éléments naturels, le minimalisme, l’art technologique et les sons électroacoustiques.
Philippe Boisnard
Oli Sorenson
En diffusant ses œuvres numériques dans des lieux associés aux arts visuels, Oli Sorenson questionne le statut de l’artiste en tant que créateur d’objets ponctuels et originaux. Il souligne les contradictions entre les notions d’authenticité et les moyens actuels de reproduction massive, à l’ère de la surabondance d’images numériques. Il cherche notamment à déstabiliser l’idée que l’art se créé en vase clos, en privilégiant des gestes de citation et d’appropriation créative. Lorsqu’il copie, transforme et combine les images existantes d’artistes reconnus, ses œuvres provoquent des confrontations entre images nouvelles et formes familières afin d’interagir plus étroitement avec la mémoire collective des amateurs d’art qui fréquentent les galeries.
L’art remix d’Oli Sorenson a initialement été reconnu à Londres (Royaume-Uni), où il a participé à plusieurs événements d’art médiatique à l’Institute of Contemporary Art (2003-06), à Tate Britain (2006) ainsi qu’au British Film Institute (2008-10). Il s’est bâti un profil international avec ses performances au ZKM (Karlsruhe, 2002), à ISEA (Helsinki, 2004), puis aux festivals Mapping (Genève, 2009) et Sonica (Ljubljana, 2012). Établi à Montréal depuis 2010, Sorenson a diffusé son travail à Power Plant (Toronto, 2014), FILE (Sao Paulo, 2015), Monitoring (Kassel, 2017), Art Mûr (Berlin, 2018), Elektra (Montréal, 2019) et TOPO (Montréal, 2020, 2016).