Artistes

Portrait de l'artiste Eduardo Perez Infante

Eduardo Perez Infante

Eduardo Perez Infante est un architecte et artiste né au Chili qui réside actuellement à Montréal. Engagé dans le milieu des arts visuels et de la performance, des arts technologiques et sonores, il mène des projets de recherche-création et des actions in situ à la jonction de l’architecture, du design et des nouveaux médias. Sa pratique, qui fait appel à des processus de cocréation, porte sur la manière dont les actions, les objets, les images et les environnements incarnent et mettent en oeuvre la dynamique du pouvoir.

Sophie Kuijper Dickson

Sophie Kuijper Dickson est une écrivaine et chercheuse qui vit et travaille actuellement à Montréal. Elle s’interroge sur la provenance, sur la façon dont les paysages, les environnements et les atmosphères résonnent en nous et comment ils agissent sur notre corps de manière visible et invisible, ainsi que sur le processus pour s’y adapter. Elle s’intéresse à l’utilisation de la vidéo, du son et à tous les médias qui l’obligent à écouter, à réfléchir à ces questions.

Martín Rodríguez

Au moyen de techniques d’interprétation non conventionnelles, Martín Rodríguez explore la résonance en combinaison avec des transducteurs et sa guitare électrique pour exposer les rythmes, les harmonies et les mélodies que l’on retrouve dans les fissures du spectre radio, créant des paysages sonores émotionnels qui sont vivants, attentifs et engagés dans le présent. Fils d’un immigrant mexicain et d’un Américaine d’origine polonaise, l’identité a toujours joué un rôle central dans les explorations artistiques de Rodriguez. Des projets comme Open La Puerta (2013) explorent les souvenirs fragmentés de son passé. Après qu’une opération chirurgicale d’une tumeur au cerveau l’ait temporairement paralysé, Rodríguez a commencé à explorer de nouvelles façons de jouer de sa guitare comme mécanisme de défense, ce qui a mené à son oeuvre Radio Therapy (2015). En juin 2019, il a participé à une exposition collective intitulée Los Subrogados présentée simultanément par le Museo Universitario Arte Contemporáneo de Mexico, le Musée d’Art Contemporain à Montréal et la Fonderie Darling. En plus de produire son propre travail, Rodriguez a enregistré deux démos de musique avec le collectif de synthétiseurs psychédéliques microtonaux Chienvoler ainsi qu’une improvisation électronique libre avec son duo Data Slum. De 2014 à 2018, Rodriguez a travaillé comme directeur technique, directeur de laboratoire et codirecteur de Eastern Bloc, un centre d’artistes dédié à la présentation d’artistes des médias émergents à Montréal.

Diego Briceño

Diego Briceño est un créateur de médias né en Colombie qui a plus de 20 ans d’expérience en tant que producteur, réalisateur, concepteur et monteur de documentaires sociaux, de fiction et de transmédia à Montréal, Canada. Il est titulaire d’un BFA en cinéma (production cinématographique) et d’un certificat d’études supérieures en technologies numériques et en pratique de l’art en design de l’Université Concordia. Animé par la recherche du récit, l’éthique et la collaboration, son travail se concentre souvent sur les questions d’exploitation, d’environnement et de relations nord-sud. Il a réalisé et/ou produit 8 projets documentaires, dont une série télévisée, un projet interactif et un court-métrage de fiction, qui ont tous été diffusés à la télévision et/ou présentés dans des festivals de cinéma nationaux et internationaux. Par l’intermédiaire de sa compagnie Cuiba média inc., il se spécialise dans le co-développement de projets transmédia à fort rayonnement international. Il est cofondateur et président actuel de Makila, une plateforme d’incubation médiatique à but non lucratif, et est co-créateur et développeur principal du Cuban Hat Project, un concours de pitching de documentaires qui a été présenté lors d’événements tels que les RIDM (Montréal), Hot Docs (Toronto), IDFA (Amsterdam), Sunny Side of the Doc (La Rochelle). Il siège également au conseil d’administration de la Fondation Alter-ciné qui apporte un soutien financier aux réalisateurs et réalisatrices de documentaires issus du Sud.

ULO (Iris Godbout)

ULO (Iris Godbout) est une artiste multidisciplinaire (musique, chant, arts visuels et multimédias) originaire du Canada. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts et musique de l’université Concordia. Ayant étudié pendant plusieurs années les arts visuels et la musique, plus précisément le chant, sa démarche artistique a convergé vers ces deux pratiques. C’est d’abord la scène qu’elle aura investi, puis la composition en studio pour ensuite s’intéresser au domaine des arts visuels et numériques.

Influencée par son parcours en musique, plus spécifiquement en musiques du monde, l’artiste explore la mise en parallèle et la complémentarité de matières organiques avec des éléments numériques. Au cours des dernières années, elle a investi les arts numériques et créé notamment Holodio, une station sonore ambiante et narrative incluant une application mobile visant à éveiller les sens et l’imaginaire de ses auditeurs.

Plus récemment, elle a intégré des notions d’électronique dans sa démarche et créé des installations sonores tactiles inspirées d’éléments organiques. Investissant les structures minimalistes abstraites et symboliques, sa pratique allie le mysticisme, l’art autochtone, les éléments naturels, le minimalisme, l’art technologique et les sons électroacoustiques.

Rodrigo Velasco

Musicien, artiste visuel et designer, Rodrigo Velasco (yecto) explore les mouvements transversaux de la pensée et des sentiments en écrivant des algorithmes comme des pensées, déployant des processus et des trajectoires qui s’animent comme des fréquences et des vibrations à travers l’espace-temps. Rodrigo est étudiant au Master of Design à l’Université Concordia au sein du département de Design and Computation Arts. À travers des ateliers, des installations et des performances, ses explorations ont été partagées dans le cadre de Codex_Traversée du silence à la Maison de la culture Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Live Coding Atelier 2018 – 2020 à TOPO et Eastern Bloc, MUTEK Montréal Edition 19, Metarythmes 2017 à OBORO ~ Studio XX, Libre Graphics Meeting 2018, Nuit Blanche, NOCHE EN BLANCO : LATINX (RE) – Eastern Bloc + Never Apart, live => codage de la musique à l’IMPA Instituto de Matemática Pura e Aplicada – Rio de Janeiro, /*vivo*/ 2014, Simposio Internacional de Música y Código.

Philippe Boisnard

Artiste numérique et écrivain, Philippe Boisnard interroge la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à des dimensions politique, sociale ou économique. Ses installations et performances sont présentées internationalement dans plus de 20 pays : au FIMAV (Canada), à l’agence TOPO (Canada), au Mapping Festival (Suisse), au Digital Choc (Japon), etc. De plus, en 2016, il a notamment été commissaire d’exposition pour les festivals Accès(s) de Pau.

Paul Gascou-Vaillancourt

Programmeur créatif, Paul Gascou-Vaillancourt est spécialiste en développement logiciel et programmation web. Il signe la programmation de l’application Plongeons. Il a fait partie de TOPO (2012-2016) et collaboré à plusieurs projets d’art numérique dont Stratotype Digital-ien, Pröspect et Hektor d’Isabelle Gagné et LabàLab pour le Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM).

Oli Sorenson

En diffusant ses œuvres numériques dans des lieux associés aux arts visuels, Oli Sorenson questionne le statut de l’artiste en tant que créateur d’objets ponctuels et originaux. Il souligne les contradictions entre les notions d’authenticité et les moyens actuels de reproduction massive, à l’ère de la surabondance d’images numériques. Il cherche notamment à déstabiliser l’idée que l’art se créé en vase clos, en privilégiant des gestes de citation et d’appropriation créative. Lorsqu’il copie, transforme et combine les images existantes d’artistes reconnus, ses œuvres provoquent des confrontations entre images nouvelles et formes familières afin d’interagir plus étroitement avec la mémoire collective des amateurs d’art qui fréquentent les galeries.

L’art remix d’Oli Sorenson a initialement été reconnu à Londres (Royaume-Uni), où il a participé à plusieurs événements d’art médiatique à l’Institute of Contemporary Art (2003-06), à Tate Britain (2006) ainsi qu’au British Film Institute (2008-10). Il s’est bâti un profil international avec ses performances au ZKM (Karlsruhe, 2002), à ISEA (Helsinki, 2004), puis aux festivals Mapping (Genève, 2009) et Sonica (Ljubljana, 2012). Établi à Montréal depuis 2010, Sorenson a diffusé son travail à Power Plant (Toronto, 2014), FILE (Sao Paulo, 2015), Monitoring (Kassel, 2017), Art Mûr (Berlin, 2018), Elektra (Montréal, 2019) et TOPO (Montréal, 2020, 2016).

Yannick Guéguen

Artiste, designer numérique et architecte paysager (AAPQ), Yannick Guéguen a complété des études en architecture de paysage (École nationale supérieure du paysage de Versailles) et détient un diplôme en arts ainsi qu’une maîtrise en design et complexité de l’Université de Montréal. Son parcours est complété par un enseignement au Centre de recherche sur l’espace sonore de Grenoble. Ses œuvres ont été exposées dans des lieux reconnus de l’art contemporain.

Alejandro Brianza

Compositeur, chercheur et enseignant, Alejandro Brianza détient une maîtrise en en méthodologie de la recherche scientifique, un baccalauréat en Audiovision. Il enseigne à l’Universidad del Salvador et à l’Université nationale de Lanús (Argentine). Il est membre de la plateforme collaborative Andamio, coordonnateur du Groupe de recherche en Paysage sonore et du Réseau d’artistes sonores latinoaméricains.

Guylaine Massoutre

Professeure, critique et auteure, Guylaine Massoutre est détentrice d’un doctorat en littérature québécoise, obtenu à Paris. Elle publié, entre autres, Pavane (Le Noroît, 2018, mention de l’Académie des lettres du Québec), Matière noire. Les constellations de la bibliothèque (Nota Bene, 2013), Renaissances. Vivre avec Joyce, Aquin, Yourcenar (Fides, 2007), L’Atelier du danseur (Fides, 2004) et Escale Océan (Le Noroît, 2003). Elle a reçu les prix Raymond-Klibansky (1996) pour son essai sur Hubert Aquin et Spirale-Eva-le-Grand (2004) pour son essai sur la danse. Dans ses essais, elle interroge les relations entre les arts et la vie.

Eva Quintas

La pratique photographique de Eva Quintas est caractérisée par une ouverture à d’autres disciplines, principalement la littérature et le multimédia, les procédés narratifs et interactifs. Elle a réalisé des expositions photographiques, des projets d’art web, des installations vidéo, ainsi qu’une fiction photographique et littéraire conçue pour l’espace d’exposition, la radio, le web et le cédérom, en cocréation avec l’auteur Michel Lefebvre. À travers une exploration de différentes formes narratives, son travail interroge la construction des identités, des mythologies et des territoires culturels.

Natalie Doonan

Natalie Doonan est une artiste et professeure originaire de l’Ontario. Elle a enseigné l’audiovisuel et l’art contemporain au Sheridan College, à la University of Toronto, à la University of British Columbia et à l’Emily Carr University of Art and Design. Elle est maintenant professeure adjointe en création numérique au département de communication de l’Université de Montréal. Le travail de Natalie a été présenté dans des expositions et des festivals à travers le Canada et à l’étranger, notamment dans le cadre de l’Olympiade culturelle des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, de la Biennale LIVE Performance Art, du PuSh International Performing Arts Festival, du festival Elektra et de la BIAN à Montréal, de Nuit Blanche et d’Art Souterrain, ainsi que du Pavillon tunisien de la Biennale de Venise en 2017. Ses écrits ont été publiés dans des revues professionnelles et à comité de lecture sur l’art et la culture alimentaire, telles que : Canadian Theatre Review, Theatre Research in Canada, Public Art Dialogue, Canadian Food Studies, Gastronomica, the Senses & Society et Performance Research. Natalie aime manger et marcher et a dirigé plus de 30 visites et dégustations publiques à Montréal et dans les environs depuis 2011. Ses œuvres d’art et ses écrits primés explorent les lieux à travers les sens.

Toxique Trottoir

Toxique Trottoir crée des projets artistiques en espace public qui participent au développement d’une société plus solidaire. Compagnie de femmes, fondée en 2004, elle engage les artistes, le public-citoyen et les lieux publics dans un processus de rencontres et de dialogues insolites. Une rencontre qui entre théâtre, clown et poésie transforme le rapport au quotidien, à la ville et à celui de la représentation. À travers une relation originale avec le public par l’interactivité et l’interpellation des spect-acteurs, Toxique Trottoir crée pour tous, pour une mixité sociale, interculturelle et intergénérationnelle.