Un nouveau jeu vidéo artistique de pixels·collectif (Andrée-Anne Mercier, Frédérique Bordeleau et Sandrine Cadieux), Brume, a ouvert la programmation 2024-2026 de TOPO, qui s’inscrit sous les thèmes de la nostalgie, de l’écologie et du simulacre. Le 29 février 2024, dès 17h30, cette nouvelle installation dans la vitrine de TOPO mettait en scène un futur chaleureux – sinon inquiétant – et est venue clore un mois de février 2024 sous les mêmes auspices. L’exposition en vitrine, à découvrir du lundi au samedi, de midi à 17 h, permettait de jouer le jeu via une borne d’arcade. Une quarantaine de minutes étaient nécessaires pour vivre l’expérience vidéoludique dans sa totalité.
Abordant le thème de la crise climatique sur fond de ville enflammée, Brume, deuxième jeu vidéo de pixels·collectif, propose une balade narrative en pixel art dont l’esthétique rappelle les bornes d’arcade des premiers jeux vidéo.
Brume, c’est un personnage composé d’eau qui a pour mission d’éteindre les feux menaçant la ville de Picville-sur-Rivière. Ne connaissant rien du mode de vie des humains, Brume les découvre à travers chaque objet sauvé des flammes et se fait vite une idée des causes derrière cette catastrophe climatique.
Ayant comme moteur une écoanxiété à la fois paralysante et incitative à l’urgence d’agir, pixels·collectif propose à travers Brume une remise en question. Comment imaginer d’autres façons d’habiter cette planète quand le confort est si confortable?
Brume, c’est une invitation à jouer : jouer pour le plaisir, jouer pour réfléchir, jouer pour déjouer le quotidien, jouer pour imaginer d’autres futurs.
Brume a été réalisé en collaboration avec le concepteur sonore Guillaume Plourde. Phoebe Yī Lìng a traduit Brume en anglais. Le projet est financé par le Conseil des arts du Canada.