Fernande Forest
Née à Bonaventure en Gaspésie, Fernande Forest vit à Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent où elle exerce une pratique en arts visuels depuis plus de 30 ans. Sa recherche est axée sur le vivant, principalement sur les végétaux qu’elle côtoie dans son milieu de vie. Depuis ses débuts en photographie, elle utilise le numériseur comme caméra macro, ce qui l’a amenée récemment à la microscopie scientifique. Designer graphique de formation, elle a complété un cours de deuxième cycle en études de la pratique artistique.
Elle a réalisé de nombreuses expositions solos et collectives présentées au Canada, en France et en Pologne. Elle a participé à des symposiums et des événements de création in situ tel la Rencontre photographique du Kamouraska. Boursière du CALQ et du CAC, elle réalise aussi des œuvres dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture.
Sa pratique en photographie crée des filiations entre notre rapport au végétal, au scientifique et à notre humanité en révélant le réel et en le magnifiant. Dans les représentations qu’elle fait, elle cherche à faire émerger, de façon tangible, la force vitale qui nous est commune. Celle qui pousse tous les organismes vivants à s’épanouir en évoluant grâce aux mélanges, aux risques et aux renouvellements que les rencontres provoquent.
Sam Meech
Rob Feulner
LopLop
Entreprise montréalaise de création de logiciels d’animation
LopLop est une petite entreprise de développement de logiciels graphique 2D évoluant dans l’écosystème montréalais du jeu vidéo, du cinéma d’animation, de l’automatisation télévisuelle et de l’art numérique public. Depuis 25 ans, ils fabriquent des logiciels hyper-spécialisés écrits en C++, OpenGL, GLSL et Metal.
Leur équipe se compose de 3 personnes : Alain Bergeron, programmeur graphique chevronné ayant 40 ans d’expérience, Aude Brochard, gestionnaire dynamique de 34 ans, et un jeune génie de 19 ans découvrant la programmation 2D et 3D.
Marion Schneider
Artiste numérique non binaire, Marion Schneider (elle/iel) est diplômé.e en arts visuels et médiatiques à l‘UQAM (Montréal) et en Design numérique à l’École nationale supérieure Olivier de Serres (Paris). Obsédé.e par la mer, les mots et les machines, ses recherches artistiques se concentrent sur le potentiel poétique et engagé des outils numériques. Sa pratique interdisciplinaire s’intéresse au sentimentalisme et à son actualisation par le biais des technologies.
Ancré dans l’idéologie hacktiviste, son travail est souvent autonome, perméable et fonctionne en boucle, intégrant le partage et la réutilisation des données. Iel s’intéresse à des thèmes liés à la nature et la virtualité, en passant par le genre, l’intimité, la distance et la mémoire ; son travail explore les façons où chacun de ces sujets se croisent.
Schneider a partagé son travail lors de plusieurs expositions à Montréal et à Québec, notamment à ICRA-X, à la Place des Arts, à Art Mûr, et à la Galerie de l’UQAM. Iel a reçu la mention d’honneur de l’UQAM pour son baccalauréat, la bourse d’excellence de la fondation Mc Abbie et le prix Jean-Pitre et Claude Leclerc.
Léo Sanches
Léo Sanches a toujours fait preuve de curiosité. Enfant, une des choses qui le fascinait le plus était le petit appareil photo de sa mère. Il était des plus simple, mais il représentait pour lui la possibilité de voir le monde d’un autre œil, tel un objet magique. Des journées entières à jouer avec cet appareil ont imprégné son esprit et ouvert le chemin vers sa carrière.
Léo Sanches est arrivé à Montréal en 2012 à la recherche de nouvelles opportunités. Cette nouvelle vie lui a offert une plus grande liberté d’expérimenter avec des projets personnels. Cependant, son statut d’immigrant a suscité de nombreux questionnements. Il s’en est trouvé transformé, au même titre que sa pratique photographique, portant désormais un message plus personnel, explorant l’expérience et les blessures de l’immigration.
Yesica Duarte
Sandrine Deumier
Sandrine Deumier est une artiste pluridisciplinaire travaillant dans le domaine de la performance, de la poésie et de l’art vidéo dont le travail explore des thématiques post-futuristes au travers du développement de formes esthétiques liées aux imaginaires numériques.
De sa double formation philosophique et artistique, elle construit une œuvre poétique protéiforme axée sur la question des mutations technologiques et de la place performative de la poésie conçue au travers des nouvelles technologies. Utilisant la matière du mot comme image et l’image comme vecteur du mot, elle développe un travail à la jonction du médium vidéo et de la poésie sonore en les considérant comme des dispositifs sensibles pour exprimer une forme de matière inconsciente du soi. Processus d’écriture et matière mobile de l’image fonctionnent alors dans un reflux de significations sous-jacent qui renvoient au vacillement du réel et à ses transferts de réalité via des structures de pensées inconscientes. Son travail se compose essentiellement de textes poétiques, de vidéo-poèmes, d’installations multimédia et de performances poétiques audiovisuelles en collaboration avec des compositeurs.
Natacha Clitandre
Natacha Clitandre a complété en 2000 un B.A. en arts visuels de l’UQAM. Elle a complété en 2007 un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias à l’Université Paris 8 et l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). Dans le cadre de ce cycle d’études, elle a effectué un séjour à Brown University et RISD, à Providence, Rhode Island.
Dans son processus de travail, elle déambule dans la ville afin d’y relater le déplacement des pôles d’attraction et d’y collecter des données et des récits qui permettent de cerner ce qui influe sur le sentiment d’appartenance. Au moyen de dispositifs technologiques ubiquistes, elle instaure des mécanismes qui mettent en exergue le rapport établi entre l’artiste, le public et nos espaces communs. En invitant ainsi à porter un regard autre, elle cherche à créer du lien social, à décloisonner les milieux de vie et à révéler différentes strates d’histoires dont recèlent l’espace urbain et les contenus d’intérêt pour une diversité de communautés.
Ses œuvres ont été présentées en Europe (Nantes, Paris, Bruxelles) ainsi qu’en Amérique du Nord (Montréal, Laval, Québec, Gaspésie, Pittsburgh, New York, Baltimore). Également travailleuse culturelle*, elle a notamment développé la posture Slow Tech du centre d’artistes féministe Ada X, où elle a été — de 2017 à 2022 —, coordonnatrice à la programmation et au festival HTMlles. Elle vit et travaille à Montréal/Tio’tia:ke.
Caroline Barber
La littérature de l’Oulipo, les mots découpés du Dada et les cadavres exquis du surréalisme sont les terrains de jeux favoris de Caroline Barber. Ces procédés littéraires placent les mots au cœur de sa pratique créative. Les mots lui servent de véhicules d’imaginaire, d’images graphiques et font écho dans la matière tout comme dans son travail d’empoétineuse du quotidien.
Elle offre des ateliers littéraires dans les écoles et les bibliothèques de Montréal depuis plus de dix ans, participe au festival Metropolis bleu pour enfants et aux Fenêtres qui parlent. Son cinquième album jeunesse, Le vol, vient de paraître aux éditions les 400 coups.
Stéphanie Morissette
Pour chacun de ses projets, Stéphanie Morissette propose un environnement narratif. Elle y raconte ou revisite un thème en adoptant différents points de vue. Son travail porte sur le comportement humain à travers l’histoire et sur les conflits liés à l’utilisation des technologies autant dans notre quotidien que dans la sphère géopolitique. L’artiste s’intéresse aussi à l’impact des technologies sur la nature et à la psychologie des différents acteurs qui en font usage.
Sur le plan formel, ses installations se composent autant de papier, de moteurs, de dessins, de photos que d’animations et de vidéos. Cette approche hybride cherche à transcender les médiums eux-mêmes. L’introduction du volume et du mouvement dans ses œuvres bidimensionnelles confère à son travail un aspect à la fois sériel et séquentiel qui se rapproche du cinéma et de la bande dessinée. Son esthétique – qui semble naïve de prime abord, mais teintée d’humour noir – lui permet de traiter des sujets troublants.
Stéphanie Morissette vit et travaille à Sherbrooke. Elle a remporté en 2017, le Prix du Conseil des arts du Québec – Œuvre de l’année en Estrie, pour son exposition L’inquiète forêt.
Ses œuvres papier et vidéo ont été présentées en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, au Canada, en Chine, en Espagne, aux États-Unis, en Finlande, en Islande, en Pologne, en Syrie, à Taiwan et en Turquie et ce, dans le cadre d’événements d’envergure tels que Les Rencontres Traverse Vidéo à Toulouse (2019), Les Rendez-Vous du Cinéma Québécois (2018), l’International Symposium of Electronic Arts (ISEA) à Hong Kong (2016), le Women Make Waves Film and Video Festival à Taïwan (2011), ainsi que la 10e Biennale internationale d’art contemporain d’Istanbul (2007). Stéphanie Morissette a été impliquée au sein de plusieurs organisations artistiques et festivals au cours des 20 dernières années.
Paolo Almario
Paolo Almario est un artiste en arts numériques d’origine colombienne établi à Chicoutimi depuis 2011. Il débute sa carrière en 2014 avec des projets liés à l’impact que le conflit de la Colombie a eu sur sa famille. Les répercussions de son engagement artistique l’ont mené à demander la protection du Gouvernement Canadien où il a le statut de réfugié depuis 2015.
Il a reçu une formation de la Facultad de Arquitectura y Diseño de l’Universidad Los Andes (Bogota, Colombie). En 2014, Il complète une maîtrise en arts de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Son travail a été soutenu à plusieurs reprises par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) et le Conseil des arts du Canada. En 2018, il reçoit la distinction Prix du CALQ – Créateur de l’année au Saguenay-Lac-St-Jean. Ses œuvres ont été exposées au Canada, en Colombie, en Italie, en Belgique et en France.
Dans sa pratique, Paolo Almario utilise des technologies numériques pour collecter, analyser, codifier, traiter et transformer des échantillons de la réalité sous une pluralité de formes artistiques. En priorisant l’installation, l’art logiciel et l’art électromécanique, il explore les relations s’établissant entre l’individu et l’espace et s’articule autour de notions identitaires, spatio-temporelles et sociopolitiques.
Leila Zelli
Née à Téhéran (Iran), Leila Zelli vit et travaille à Montréal. Détentrice d’une maitrise (2020) et d’un baccalauréat (2016) en arts visuels et médiatiques de l’UQAM, elle s’intéresse aux rapports que l’on entretient avec les idées « d’autres » et « d’ailleurs » et plus spécifiquement au sein de cet espace géopolitique souvent désigné par le terme discutable de « Moyen-Orient ». Son travail a, entre autres, été présenté à la Galerie Pierre-François Ouellette (2021), à la Galerie Bradley Ertaskiran (2020), au Conseil des arts de Montréal (2019-2020), à la Galerie de l’UQAM (2020,2019, 2015) et à la Foire en art actuel de Québec (2019). Ses réalisations font désormais partie des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec, du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul et de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Elle est lauréate 2021 de la Bourse Claudine et Stephen Bronfman en art contemporain.