Artistes

Diego Briceño

Diego Briceño est un créateur de médias né en Colombie qui a plus de 20 ans d’expérience en tant que producteur, réalisateur, concepteur et monteur de documentaires sociaux, de fiction et de transmédia à Montréal, Canada. Il est titulaire d’un BFA en cinéma (production cinématographique) et d’un certificat d’études supérieures en technologies numériques et en pratique de l’art en design de l’Université Concordia. Animé par la recherche du récit, l’éthique et la collaboration, son travail se concentre souvent sur les questions d’exploitation, d’environnement et de relations nord-sud. Il a réalisé et/ou produit 8 projets documentaires, dont une série télévisée, un projet interactif et un court-métrage de fiction, qui ont tous été diffusés à la télévision et/ou présentés dans des festivals de cinéma nationaux et internationaux. Par l’intermédiaire de sa compagnie Cuiba média inc., il se spécialise dans le co-développement de projets transmédia à fort rayonnement international. Il est cofondateur et président actuel de Makila, une plateforme d’incubation médiatique à but non lucratif, et est co-créateur et développeur principal du Cuban Hat Project, un concours de pitching de documentaires qui a été présenté lors d’événements tels que les RIDM (Montréal), Hot Docs (Toronto), IDFA (Amsterdam), Sunny Side of the Doc (La Rochelle). Il siège également au conseil d’administration de la Fondation Alter-ciné qui apporte un soutien financier aux réalisateurs et réalisatrices de documentaires issus du Sud.

ULO (Iris Godbout)

ULO (Iris Godbout) est une artiste multidisciplinaire (musique, chant, arts visuels et multimédias) originaire du Canada. Elle détient un baccalauréat en beaux-arts et musique de l’université Concordia. Ayant étudié pendant plusieurs années les arts visuels et la musique, plus précisément le chant, sa démarche artistique a convergé vers ces deux pratiques. C’est d’abord la scène qu’elle aura investi, puis la composition en studio pour ensuite s’intéresser au domaine des arts visuels et numériques.

Influencée par son parcours en musique, plus spécifiquement en musiques du monde, l’artiste explore la mise en parallèle et la complémentarité de matières organiques avec des éléments numériques. Au cours des dernières années, elle a investi les arts numériques et créé notamment Holodio, une station sonore ambiante et narrative incluant une application mobile visant à éveiller les sens et l’imaginaire de ses auditeurs.

Plus récemment, elle a intégré des notions d’électronique dans sa démarche et créé des installations sonores tactiles inspirées d’éléments organiques. Investissant les structures minimalistes abstraites et symboliques, sa pratique allie le mysticisme, l’art autochtone, les éléments naturels, le minimalisme, l’art technologique et les sons électroacoustiques.

Rodrigo Velasco

Musicien, artiste visuel et designer, Rodrigo Velasco (yecto) explore les mouvements transversaux de la pensée et des sentiments en écrivant des algorithmes comme des pensées, déployant des processus et des trajectoires qui s’animent comme des fréquences et des vibrations à travers l’espace-temps. Rodrigo est étudiant au Master of Design à l’Université Concordia au sein du département de Design and Computation Arts. À travers des ateliers, des installations et des performances, ses explorations ont été partagées dans le cadre de Codex_Traversée du silence à la Maison de la culture Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, Live Coding Atelier 2018 – 2020 à TOPO et Eastern Bloc, MUTEK Montréal Edition 19, Metarythmes 2017 à OBORO ~ Studio XX, Libre Graphics Meeting 2018, Nuit Blanche, NOCHE EN BLANCO : LATINX (RE) – Eastern Bloc + Never Apart, live => codage de la musique à l’IMPA Instituto de Matemática Pura e Aplicada – Rio de Janeiro, /*vivo*/ 2014, Simposio Internacional de Música y Código.

Philippe Boisnard

Artiste numérique et écrivain, Philippe Boisnard interroge la constitution de l’homme à travers la matérialité des codes et des représentations liées à des dimensions politique, sociale ou économique. Ses installations et performances sont présentées internationalement dans plus de 20 pays : au FIMAV (Canada), à l’agence TOPO (Canada), au Mapping Festival (Suisse), au Digital Choc (Japon), etc. De plus, en 2016, il a notamment été commissaire d’exposition pour les festivals Accès(s) de Pau.

Paul Gascou-Vaillancourt

Programmeur créatif, Paul Gascou-Vaillancourt est spécialiste en développement logiciel et programmation web. Il signe la programmation de l’application Plongeons. Il a fait partie de TOPO (2012-2016) et collaboré à plusieurs projets d’art numérique dont Stratotype Digital-ien, Pröspect et Hektor d’Isabelle Gagné et LabàLab pour le Conseil québécois des arts médiatiques (CQAM).

Oli Sorenson

En diffusant ses œuvres numériques dans des lieux associés aux arts visuels, Oli Sorenson questionne le statut de l’artiste en tant que créateur d’objets ponctuels et originaux. Il souligne les contradictions entre les notions d’authenticité et les moyens actuels de reproduction massive, à l’ère de la surabondance d’images numériques. Il cherche notamment à déstabiliser l’idée que l’art se créé en vase clos, en privilégiant des gestes de citation et d’appropriation créative. Lorsqu’il copie, transforme et combine les images existantes d’artistes reconnus, ses œuvres provoquent des confrontations entre images nouvelles et formes familières afin d’interagir plus étroitement avec la mémoire collective des amateurs d’art qui fréquentent les galeries.

L’art remix d’Oli Sorenson a initialement été reconnu à Londres (Royaume-Uni), où il a participé à plusieurs événements d’art médiatique à l’Institute of Contemporary Art (2003-06), à Tate Britain (2006) ainsi qu’au British Film Institute (2008-10). Il s’est bâti un profil international avec ses performances au ZKM (Karlsruhe, 2002), à ISEA (Helsinki, 2004), puis aux festivals Mapping (Genève, 2009) et Sonica (Ljubljana, 2012). Établi à Montréal depuis 2010, Sorenson a diffusé son travail à Power Plant (Toronto, 2014), FILE (Sao Paulo, 2015), Monitoring (Kassel, 2017), Art Mûr (Berlin, 2018), Elektra (Montréal, 2019) et TOPO (Montréal, 2020, 2016).

Yannick Guéguen

Artiste, designer numérique et architecte paysager (AAPQ), Yannick Guéguen a complété des études en architecture de paysage (École nationale supérieure du paysage de Versailles) et détient un diplôme en arts ainsi qu’une maîtrise en design et complexité de l’Université de Montréal. Son parcours est complété par un enseignement au Centre de recherche sur l’espace sonore de Grenoble. Ses œuvres ont été exposées dans des lieux reconnus de l’art contemporain.

Alejandro Brianza

Compositeur, chercheur et enseignant, Alejandro Brianza détient une maîtrise en en méthodologie de la recherche scientifique, un baccalauréat en Audiovision. Il enseigne à l’Universidad del Salvador et à l’Université nationale de Lanús (Argentine). Il est membre de la plateforme collaborative Andamio, coordonnateur du Groupe de recherche en Paysage sonore et du Réseau d’artistes sonores latinoaméricains.

Guylaine Massoutre

Professeure, critique et auteure, Guylaine Massoutre est détentrice d’un doctorat en littérature québécoise, obtenu à Paris. Elle publié, entre autres, Pavane (Le Noroît, 2018, mention de l’Académie des lettres du Québec), Matière noire. Les constellations de la bibliothèque (Nota Bene, 2013), Renaissances. Vivre avec Joyce, Aquin, Yourcenar (Fides, 2007), L’Atelier du danseur (Fides, 2004) et Escale Océan (Le Noroît, 2003). Elle a reçu les prix Raymond-Klibansky (1996) pour son essai sur Hubert Aquin et Spirale-Eva-le-Grand (2004) pour son essai sur la danse. Dans ses essais, elle interroge les relations entre les arts et la vie.

Eva Quintas

La pratique photographique de Eva Quintas est caractérisée par une ouverture à d’autres disciplines, principalement la littérature et le multimédia, les procédés narratifs et interactifs. Elle a réalisé des expositions photographiques, des projets d’art web, des installations vidéo, ainsi qu’une fiction photographique et littéraire conçue pour l’espace d’exposition, la radio, le web et le cédérom, en cocréation avec l’auteur Michel Lefebvre. À travers une exploration de différentes formes narratives, son travail interroge la construction des identités, des mythologies et des territoires culturels.

Natalie Doonan

Natalie Doonan est une artiste et professeure originaire de l’Ontario. Elle a enseigné l’audiovisuel et l’art contemporain au Sheridan College, à la University of Toronto, à la University of British Columbia et à l’Emily Carr University of Art and Design. Elle est maintenant professeure adjointe en création numérique au département de communication de l’Université de Montréal. Le travail de Natalie a été présenté dans des expositions et des festivals à travers le Canada et à l’étranger, notamment dans le cadre de l’Olympiade culturelle des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver, de la Biennale LIVE Performance Art, du PuSh International Performing Arts Festival, du festival Elektra et de la BIAN à Montréal, de Nuit Blanche et d’Art Souterrain, ainsi que du Pavillon tunisien de la Biennale de Venise en 2017. Ses écrits ont été publiés dans des revues professionnelles et à comité de lecture sur l’art et la culture alimentaire, telles que : Canadian Theatre Review, Theatre Research in Canada, Public Art Dialogue, Canadian Food Studies, Gastronomica, the Senses & Society et Performance Research. Natalie aime manger et marcher et a dirigé plus de 30 visites et dégustations publiques à Montréal et dans les environs depuis 2011. Ses œuvres d’art et ses écrits primés explorent les lieux à travers les sens.

Toxique Trottoir

Toxique Trottoir crée des projets artistiques en espace public qui participent au développement d’une société plus solidaire. Compagnie de femmes, fondée en 2004, elle engage les artistes, le public-citoyen et les lieux publics dans un processus de rencontres et de dialogues insolites. Une rencontre qui entre théâtre, clown et poésie transforme le rapport au quotidien, à la ville et à celui de la représentation. À travers une relation originale avec le public par l’interactivité et l’interpellation des spect-acteurs, Toxique Trottoir crée pour tous, pour une mixité sociale, interculturelle et intergénérationnelle.

Fernande Forest

Née à Bonaventure en Gaspésie, Fernande Forest vit à Rimouski dans le Bas-Saint-Laurent où elle exerce une pratique en arts visuels depuis plus de 30 ans. Sa recherche est axée sur le vivant, principalement sur les végétaux qu’elle côtoie dans son milieu de vie. Depuis ses débuts en photographie, elle utilise le numériseur comme caméra macro, ce qui l’a amenée récemment à la microscopie scientifique. Designer graphique de formation, elle a complété un cours de deuxième cycle en études de la pratique artistique.

Elle a réalisé de nombreuses expositions solos et collectives présentées au Canada, en France et en Pologne. Elle a participé à des symposiums et des événements de création in situ tel la Rencontre photographique du Kamouraska. Boursière du CALQ et du CAC, elle réalise aussi des œuvres dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture.

Sa pratique en photographie crée des filiations entre notre rapport au végétal, au scientifique et à notre humanité en révélant le réel et en le magnifiant. Dans les représentations qu’elle fait, elle cherche à faire émerger, de façon tangible, la force vitale qui nous est commune. Celle qui pousse tous les organismes vivants à s’épanouir en évoluant grâce aux mélanges, aux risques et aux renouvellements que les rencontres provoquent.

Né en 1981 à Huddersfield, au Royaume-Uni, Sam Meech est un artiste numérique porté sur l’analogique, dont la pratique englobe l’installation interactive, la projection et le bidouillage machine. Il s’intéresse aux processus hybrides combinant le numérique et l’analogique dans sa création et en performance, par le biais d’œuvres ludiques qui jouent sur la texture, le motif, la récursivité et la translation. Il pratique l’art du pixel, il a tricoté à la machine des animations de chevaux en stop motion, généré de la poésie à partir de vieux titres vidéo et coulé des trains miniatures dans du béton pour créer des projections de mapping apocalyptiques. Dans sa pratique récente, il explore la rétroaction vidéo optique dans des installations numériques interactives – une approche décrite dans son mémoire de maîtrise en arts création intitulé « Video in the Abyss : In the context of the digital, is video feedback still useful as an approach to making art ». Deux œuvres qui en résultent, Chroma Culture et Portals, ont été diffusées largement au Royaume-Uni et sélectionnées pour le prix Lumen 2019 pour l’art et la technologie. Chroma Culture a également remporté le prix ALIFE Inspired Art au festival ALIFE 2020. Les deux œuvres ont été adaptées et déconstruites dans le cadre de cette exposition. Il aime collaborer avec le public pour développer des projets qui permettent aux gens de s’impliquer dans la technologie et les processus créatifs. Il a créé des œuvres pour Mutek, l’ONF, le Quartier des Spectacles et la Maison de la Culture Maisonneuve, ainsi que pour de nombreuses galeries, des musées et institutions publiques au Royaume-Uni. Maintenant établi à Montréal, il enseigne le cours Intermedia à l’Université Concordia.

Rob Feulner

Né en 1987, Rob Feulner est un artiste vidéo originaire de Montréal, au Québec. Armé d’une pile de magnétoscopes et d’équipements trafiquées, indifférent aux chocs électriques, Rob Feulner plonge ses mains au cœur des machines, générant des kilomètres de signal vidéo parasite et de distorsions qu’il combine pour confronter les malaises de la politique actuelle. Son travail a été exposé au musée d’art d’Indianapolis, diffusé par The Cartoon Network et présenté aux côtés d’Anne Carson, lauréate de la bourse MacArthur. Son œuvre la plus récente, le court-métrage expérimental de 17 minutes Cable Box, était présenté en première au Festival ECRÃ (Brésil) en juillet 2021.