zéro_degré
zéro_degré est composé de trois auteurs multimédia qui se sont rencontrés sur les bancs d’université. Issus des milieux du cinéma, de la radio et de la musique électronique, Boris Dionne, Mario Lelièvre et Yuani Fragata formaient un trio s’intéressant aux possibilités et limites de l’interactivité.
Pierre Zovilé
Artiste canadien d’origine française émigré au Canada en 1978.
Diplômé en architecture de l’Université Laval en 1982.
Collaborateur du « Centre de Recherche Neoiste » 1980 & de « .(La Société de Conservation du Présent) » 1985. Il obtient une bourse « Médias Intégrés » du CAC pour « Syntaxe error in 84 » [ collection vidéo du Musée d’art contemporain de Montréal ].
Connu pour ses oeuvres multimédia et de nouveaux médias, exposées dans des galeries à Toronto, Montréal et New York où il a également présenté des performances.
1997 Réalise « La vitesse du mensonge », film d’animation 3d, présenté au Festival International du nouveau cinéma de Montréal FINCM
1998 Produit « Plastinoïdz ][ le Retour » présenté au FINCM & en novembre il fait la couverture du magazine Beaux Arts « La révolution numérique »
1999 Présente le « Dinosaurium Technologique » à la SAT.
2008 Rejoint le « GRUHM » (Groupe en recherche urbaine) pour participer à l’élaboration et la diffusion de solutions alternatives au Projet de reconstruction de l’échangeur Turcot proposé par Transport Québec.
2009 Fonde le « Laboratoire de Simulation Urbaine », pour poursuivre l’expérience de communication autour de la maquette urbaine numérique comme source d’imagerie pour stimuler les débats sur l’évolution de la forme urbaine.
2013 Collaboration avec l’architecte Luc Durand sur le projet de recouvrement de l’autoroute Décarie. Un premier énoncé d’intentions est présenté à la Mairie d’arrondissement. Suite au décès de Luc Durand, (2018) Il termine la proposition et diffuse « Prolonger le tunnel Notre-Dame-de-Grâce ».
« L’exploration de Pierre Zovilé dans le domaine de l’art et de la technologie continue d’enrichir le paysage culturel canadien » ( MS.Copilot )
Daniel Canty
Yannick B. Gélinas
Frédérick A. Belzile
D. Kimm
Artiste interdisciplinaire active depuis 1987, D. Kimm est reconnue pour ses créations avant-gardistes et audacieuses. Elle a publié quatre recueils poétiques, dont La Suite mongole. Son duo de performance et musique électronique Mankind (avec Alexis O’Hara) a performé dans différents festivals et a produit le disque Ice Machine (2009). Elle a aussi réalisé plusieurs courts métrages, tous présentés au Festival du Nouveau Cinéma et aux Rendez-vous du Cinéma Québécois. D. Kimm collabore avec la photographe Caroline Hayeur, depuis 2014, notamment pour l’exposition Abrazo, projet photos et vidéos sur le tango, et pour le film Un Jardin la nuit, filmé sur une période de 5 ans avec des caméras de chasse.
D. Kimm est la directrice générale et artistique de la compagnie Les Filles électriques qu’elle a fondée en 2001. Elle a dirigé le Festival Voix d’Amériques et dirige le Festival Phénomena depuis 2012. Auparavant elle fut la directrice artistique du Festival de littérature de l’Union des écrivains et écrivaines québécois (UNEQ) pour lequel elle a mis en scène des dizaines de spectacles littéraires et interdisciplinaires.
Sofian Audry
Artiste et scientifique, Sofian Audry enseigne les médias interactifs à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM) et co-dirige le studio-laboratoire mXlab pour la création médiatique au-delà de l’humain ainsi que le réseau international Hexagram pour la recherche-création en arts, cultures et technologies.
Son travail explore les comportements d’agents hybrides à la frontière de l’art, de l’intelligence artificielle et de la vie artificielle, à travers des œuvres et des écrits. Son livre Art in the Age of Machine Learning se penche sur les pratiques artistiques de l’apprentissage automatisé (MIT Press, 2021). Ses projets artistiques se déploient à travers de multiples formes tels la robotique, l’installation, le bio-art et la littérature électronique.
Audry a étudié l’informatique et les mathématiques, l’apprentissage automatisé, la communication et les médias interactifs. Après l’obtention de son doctorat interdisciplinaire en Sciences Humaines de l’Université Concordia, Audry fut stagiaire postdoctoral au Massachusetts Institute of Technology à Cambridge en 2017. De 2017 à 2019, Sofian Audry fut Assistant Professor à l’Université du Maine et à l’Université Clarkson (États-Unis). Membre honoraire du centre d’artiste Perte de Signal (en assurant notamment la présidence de 2009 à 2017), Audry s’implique dans le développement de plusieurs logiciels libres pour les arts numériques.
Ses œuvres et ses recherches ont été présentées dans des événements et lieux d’exposition majeurs à l’échelle mondiale, tels Ars Electronica, Barbican, le Centre Pompidou, Club Transmediale, Dutch Design Week, Festival Elektra, International Digital Arts Biennale, International Symposium on Electronic Art, LABoral, La Gaîté Lyrique, Biennale de Marrakech, Nuit Blanche Paris, Société des Arts Technologiques, V2 Institute for Unstable Media, Muffathalle Munich et le Vitra Design Museum.
Maud Joiret
Maud Joiret est née en 1986 à Bruxelles. Poétesse et performeuse (sur scène + en vidéo + quelquefois devant un appareil photo), elle est aussi chroniqueuse.
Cobalt, son premier recueil de poésie (éditions Tétras-lyre), a reçu le prix de la première œuvre de la Fédération Wallonie-Bruxelles en 2020 et a été adapté en vidéo. Son deuxième livre, JERK, publié en 2022 aux éditions l’Arbre de Diane, a été porté à la scène dans une forme qui mêle texte, musique et danse. Marées vaches, son troisième recueil, paraît au Castor astral en 2023. Hybridant volontiers les registres et les genres, sa poésie cherche les points-limites des sensations et des narrations, pour rythmer une quête de sens.
Maude Veilleux
Maxime-Alexandre Gosselin
Léa Boudreau
Léa Boudreau (née en 1993) est une artiste multidisciplinaire basée à Tiohtià:ke/Montréal qui travaille les circuits électroniques, le son et les lieux. Son travail questionne les relations inter-espèces en considérant les existences non-humaines (vie animale non-humaine, vie artificielle, le non-vivant, etc.) comme terrains de réflexion sur les hiérarchies qui divisent notre monde. Elle élabore ses œuvres suivant une approche DIY (do it yourself) dans un but de partage des connaissances et de critique de la société de consommation.
Entre autres lieux, son travail a été présenté au Symposium International d’Art Contemporain de Baie St-Paul, au FIMAV (Victoriaville), au festival OTTOsonics de Ottensheim (Autriche), au Festival Akousma (Montréal) ainsi qu’au Festival Sonorities (Belfast). Elle détient un baccalauréat en Musiques numériques de l’Université de Montréal et une maîtrise en Studio Arts (Intermedia) de l’université Concordia.