La Ofrenda de Martín Rodríguez exposé dans la vitrine de TOPO - Centre de création numérique en 2019
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La Ofrenda | Martín Rodríguez

Exposition en vitrine

1er novembre – 21 décembre 2019

Vernissage

Vendredi 1er novembre 2019, à 17 h 30

Atelier d'expérimentation sonore

Samedi 7 décembre

Frontière

Cette œuvre faisait partie de la programmation thématique Frontière.
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La Ofrenda | Martín Rodríguez

Dès le 1er novembre 2019, l’installation La Ofrenda de l’artiste Martin Rodriguez inaugure le prochain cycle de programmation de la Vitrine de TOPO sous la thématique de Frontière, qui s’étendra jusqu’en 2021. La programmation prévoit des expositions dans la Vitrine du rez-de-chaussée du Pôle de Gaspé, des ateliers, des performances, des projections et des présentations d’artistes.

Le premier cycle, Cultures, langages, spiritualités : au-delà des frontières, réunit trois artistes issus de la pluralité des Amériques qui explorent la reconquête des racines et des héritages, à travers des questionnements sur la mémoire et la mort.

La Ofrenda (L’Offrande) est une installation inspirée de l’expérience de l’artiste, en rémission d’une tumeur au cerveau, qui s’interroge sur les raisons d’espérer quand on fait face à la mort. Cette installation exprime ces sentiments en explorant l’émerveillement du spectre de la mort à travers la transformation des sons et des images de résonance magnétique (IRM) du cerveau de l’artiste en un autel audiovisuel enchanté. Cette œuvre s’inspire des autels que l’on trouve dans les maisons et commerces au Mexique pendant le Jour des Morts, un moment de l’année où l’on peut communiquer avec les âmes de ceux et celles qui sont partis.

The fog of chemo and numbness of radiation. The brain surgery. Paralysis. The seizure that exposed it all. The sterile sounds of the hospital. One must find a way to survive.

Cette offrande visuelle et sonore exploite les sons de l’IRM de l’artiste à travers des transducteurs attachés aux cordes et au corps de la guitare. Le résultat forme un mélange de notes musicales, de bruits de machines et de fréquences radio. Ces sons contrôlent à leur tour les images vidéo de l’IRM, installée à l’intérieur d’une antique radio à lampes. Avec cette œuvre, l’artiste explore indirectement sa propre mortalité dans une tentative de réconcilier sa compréhension de l’impermanence.

 

Portrait de l'artiste Martin Rodriguez

Martín Rodríguez

Au moyen de techniques d’interprétation non conventionnelles, Martín Rodríguez explore la résonance en combinaison avec des transducteurs et sa guitare électrique pour exposer les rythmes, les harmonies et les mélodies que l’on retrouve dans les fissures du spectre radio, créant des paysages sonores émotionnels qui sont vivants, attentifs et engagés dans le présent. Fils d’un immigrant mexicain et d’un Américaine d’origine polonaise, l’identité a toujours joué un rôle central dans les explorations artistiques de Rodriguez. Des projets comme Open La Puerta (2013) explorent les souvenirs fragmentés de son passé. Après qu’une opération chirurgicale d’une tumeur au cerveau l’ait temporairement paralysé, Rodríguez a commencé à explorer de nouvelles façons de jouer de sa guitare comme mécanisme de défense, ce qui a mené à son oeuvre Radio Therapy (2015). En juin 2019, il a participé à une exposition collective intitulée Los Subrogados présentée simultanément par le Museo Universitario Arte Contemporáneo de Mexico, le Musée d’Art Contemporain à Montréal et la Fonderie Darling. En plus de produire son propre travail, Rodriguez a enregistré deux démos de musique avec le collectif de synthétiseurs psychédéliques microtonaux Chienvoler ainsi qu’une improvisation électronique libre avec son duo Data Slum. De 2014 à 2018, Rodriguez a travaillé comme directeur technique, directeur de laboratoire et codirecteur de Eastern Bloc, un centre d’artistes dédié à la présentation d’artistes des médias émergents à Montréal.

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