Mes Mots, Mon Quartier est un parcours de poésie géolocalisée créé initialement en 2019 dans le quartier du vieux-Rosemont, à Montréal.
Produit par TOPO – Centre de création numérique, sous la direction artistique de l’empoétineuse Caroline Barber, nous avons recueilli des mots et des anecdotes associées à un lieu précis du territoire, puis nous avons créé des phrases poétiques en utilisant les mots récoltés via nos boîtes à mots et lors d’ateliers de création dans quatre lieux partenaires : la bibliothèque Rosemont, l’Oasis des enfants, Accès-Cible et le centre communautaire Petite Côte.
Ces rencontres ludiques et créatives ont permis de rassembler près de 300 mots associés à des anecdotes que l’on retrouve dans le site web mesmots.ca, créé avec le designer interactif Yannick Guéguen. On peut consulter ce site à l’ordinateur, mais aussi en se baladant dans le quartier avec un téléphone mobile, une manière insolite de voir les rues, les ruelles et autres lieux de mémoire de la petite histoire.
Et maintenant : participez à la Boîte à mots virtuelle
Interrompue à l’hiver 2020 par la pandémie, la collecte de mots et d’anecdotes s’est poursuivie avec la Boîte à mots virtuelle. Cliquez sur le bouton PARTICIPER du site mesmots.ca, écrivez une anecdote reliée à votre quartier, territoire de résidence ou milieu de vie, choisissez un mot relié à cette anecdote, précisez l’adresse ou le lieu précis de votre anecdote et ensuite amusez-vous avec l’application de création poétique Mes Mots, Mon Poème. C’est facile et amusant!
Balades poétiques dans le Vieux-Rosemont
Pour la rentrée de septembre 2020, des balades poétiques avec la troupe de théâtre de rue Toxique Trottoir étaient prévues dans le Vieux-Rosemont, mais ont dues être reportées en raison du reconfinement. C’est finalement en septembre 2021 qu’elles ont pu avoir lieu.
En puisant dans le répertoire d’anecdotes et de phrases poétiques du site web mesmots.ca, Toxique Trottoir animait cinq déambulations poétiques donnant vie aux témoignages issus du projet de médiation culturelle.
Caroline Barber
La littérature de l’Oulipo, les mots découpés du Dada et les cadavres exquis du surréalisme sont les terrains de jeux favoris de Caroline Barber. Ces procédés littéraires placent les mots au cœur de sa pratique créative. Les mots lui servent de véhicules d’imaginaire, d’images graphiques et font écho dans la matière tout comme dans son travail d’empoétineuse du quotidien.
Elle offre des ateliers littéraires dans les écoles et les bibliothèques de Montréal depuis plus de dix ans, participe au festival Metropolis bleu pour enfants et aux Fenêtres qui parlent. Son cinquième album jeunesse, Le vol, vient de paraître aux éditions les 400 coups.