Artiste originaire de Tiohtiá:ke / Montréal, Éloi Angers-Roy s’efforce d’explorer la dimension sociale de la création et de l’appréciation artistique. Il questionne les rôles ainsi que les jeux de pouvoir générés par les systèmes de l’art occidental à travers une recherche esthétique de la saturation et de l’excès. Il consacre son plus récent travail à l’élaboration d’une technique d’animation bidimensionnelle centrée sur la matérialité visqueuse de la peinture à l’huile et sur son caractère fluide et impermanent. À mi-chemin entre la théorie-création et la déambulation poétique, sa pratique se démarque par une volonté constante de remise en question grâce à la collaboration.
Artiste en danse établie à Tiohtià :ke/Mooniyang/Montréal, Léonie Bélanger complète un baccalauréat en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal (2021) et poursuit depuis un parcours en tant qu’interprète et créatrice. Elle eut entre autres l’opportunité de travailler auprès de Caroline Laurin-Beaucage, Catherine Lavoie-Marcus, Danièle Desnoyers/Le Carré des Lombes, Chélanie Beaudin-Quintin et Alejandro Sajgalik. Léonie gravite autour d’une pratique du corps élargie qui la pousse à explorer des formes de travail collaboratives, interdisciplinaires et numériques. En création, elle cherche à comprendre comment le corps peut faire le pont entre différentes réalités vécues et imaginées. Depuis 2021, elle creuse la notion de corps numérique alors qu’elle poursuit une recherche à l’intersection entre la danse, l’art visuel et l’art numérique avec l’artiste interdisciplinaire Éloi Angers-Roy. Elle présente également L’Absolu est absurde (2022), Égo et cheval : acte 2 (2023), Corps. Route. Ride. (2023) et ALTERMUNDI (2024), des créations hybridant danse, improvisation et science-fiction du collectif Projet Alterdogs, qu’elle porte aux côtés de Claire Pearl.