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Selfgen | Marion Schneider

Exposition en vitrine

17 novembre – 22 décembre 2022

Vernissage

Jeudi 17 novembre de 17h à 19h

Œuvre web

9 août – 22 décembre 2022

Fluidité

Cette œuvre faisait partie de la programmation thématique Fluidité.
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Selfgen | Marion Schneider

Le 9 août 2022, TOPO a lancé une nouvelle saison de sa programmation sous le thème de la fluidité avec l’œuvre générative Selfgen de l’artiste québécoise Marion Schneider (elle/iel). L’œuvre a été exposée simultanément sur le site de TOPO et de Mutek pendant un mois, à l’occasion du pan virtuel du festival Mutek de 2022. TOPO a décidé de poursuivre l’expositon de Selfgen par une projection en vitrine en novembre et décembre 2022. Le jeudi 17 novembre à 17h, lors du lancement de l’installation vidéo, le volet web de Selfgen était consultable sur un grand écran tactile.

Selfgen évoque l’idée de l’identité queer et de la représentation de soi par le biais de processus avancés d’intelligence artificielle et d’apprentissage machine. En travaillant avec une base de données constituée de plus de 500 selfies personnels accumulés sur son téléphone cellulaire, Marion Schneider apprend à un algorithme d’intelligence artificielle (GAN) à fabriquer de nouvelles images d’iel-même. En manipulant les paramètres de l’apprentissage et des images fournies, une infinité d’autoportraits sont générés sur demande, qui par leur abstraction évoquent fluidité, impermanence et ambiguïté.

 

Portrait Marion Schneider

Marion Schneider

Artiste numérique non binaire, Marion Schneider (elle/iel) est diplômé.e en arts visuels et médiatiques à l‘UQAM (Montréal) et en Design numérique à l’École nationale supérieure Olivier de Serres (Paris). Obsédé.e par la mer, les mots et les machines, ses recherches artistiques se concentrent sur le potentiel poétique et engagé des outils numériques. Sa pratique interdisciplinaire s’intéresse au sentimentalisme et à son actualisation par le biais des technologies.

Ancré dans l’idéologie hacktiviste, son travail est souvent autonome, perméable et fonctionne en boucle, intégrant le partage et la réutilisation des données. Iel s’intéresse à des thèmes liés à la nature et la virtualité, en passant par le genre, l’intimité, la distance et la mémoire ; son travail explore les façons où chacun de ces sujets se croisent.

Schneider a partagé son travail lors de plusieurs expositions à Montréal et à Québec, notamment à ICRA-X, à la Place des Arts, à Art Mûr, et à la Galerie de l’UQAM. Iel a reçu la mention d’honneur de l’UQAM pour son baccalauréat, la bourse d’excellence de la fondation Mc Abbie et le prix Jean-Pitre et Claude Leclerc.