Pour cette nouvelle exposition en vitrine, TOPO ramène la nature au premier plan avec l’installation interactive Écosystème Alpha, d’Aude Guivarc’h, qui permet d’interagir et de jouer avec l’équilibre de la nature. D’un simple geste de la main, le public peut engendrer des perturbations climatiques venant briser la tranquillité d’un environnement virtuel montagneux. Prendrez-vous le risque de détruire tout un écosystème ? Et qu’en est-il dans votre vie de tous les jours ?
Cette installation s’inscrit dans le nouveau cycle de programmation 2024-2026, dont les œuvres se regroupent sous les thèmes de la nostalgie, de l’écologie et du simulacre.
Écosystème Alpha est une sculpture vivante et interactive d’un relief montagneux. Cette installation de mapping vidéo représente un environnement naturel modélisé par l’artiste. Il s’agit d’un « échantillon de planète terre » en quelque sorte. Grâce aux illusions vidéo projetées sur sa surface, cette sculpture prend vie ; on y voit les cycles naturels de l’eau et du vent, l’érosion et les changements de saisons. Le spectateur plonge dans un paysage pittoresque qui prend vie devant ses yeux.
Cependant, lorsque l’on perturbe l’œuvre en l’approchant avec sa main ou son corps – ou pire – en touchant sa surface, elle réagit en générant un effet de destruction là où un visiteur l’aura affecté. Cette réaction est proportionnelle à la perturbation causée : plus on affecte l’installation, plus celle-ci prend du temps à se régénérer.
Mais attention ! Une perturbation qui sera jugée intentionnelle ou trop longue mènera à un point de non-retour : une destruction massive et irréversible de l’environnement. Ce dernier sera alors forcé de recommencer son long et patient travail de création.
L’aspect interactif de l’installation a pour but de sensibiliser les visiteurs sur l’impact qu’ils ont sur leur écosystème, individuellement mais aussi en tant que société.
Cette installation se veut un « échantillon d’écosystème ». C’est une allégorie de l’état de notre planète et de l’impact que l’humain a sur sa santé. Le nom de l’œuvre fait référence à l’expression selon laquelle « il n’y a pas de planète B ».