En privilégiant une langue poétique et singulière, avec humour ou avec gravité, l’auteure porte une réflexion sur les notions d’origine, de transmission, d’identité, d’appartenance, d’adhérence, de distance et d’exil. Chacun des quatre espaces de l’œuvre possède une cartographie interne, un esthétisme et une navigation qui lui est propre. Certains sont des minis récits linéaires; d’autres sont semblables à des jeux, où pour accéder à un niveau supérieur, il faut réussir une combinaison gagnante. D’autres encore, très différents, sont des espaces oniriques, où l’on est bercé par des ambiances sonores ambiantes et des voix. Le traitement sonore, la voix et la narration sont des éléments importants, souvent utilisés comme des éléments déclencheurs et porteurs d’interactivité.
Distribuée localement, cette œuvre représente bien le milieu de la décennie 2000, où le logiciel Action Script atteignait sa maturité chez les créateurs interactifs, et juste avant que la création ne se déplace massivement
des œuvres sur support vers les œuvres en ligne.