Titulaire d’un diplôme en arts et fin utilisateur d’ordinateurs et de systèmes, il s’intéresse aux implications de la créativité et de la programmation aux niveaux de l’activisme et du développement social. L’utilisation de plateformes open source et d’espaces web constitue le forum actuel de ses recherches.
Alfonso Hernández a un profil hétérogène entre arts et technologies qui lui permet de créer des histoires magiques, des récits et des expériences humaines riches en utilisant des technologies ou des approches surprenantes et atypiques. Son esprit novateur lui permet d’imaginer, et de mettre rapidement en pratique, des concepts originaux et rafraîchissants qui ne seraient pas accessibles autrement.
Au sein d’Atypic Labs, il conçoit des installations interactives et des parcours expérientiels pour des domaines aussi variés que les événements, les musées et les espaces publics augmentés. Pendant la pandémie, Atypic Labs a créé la plateforme Agora, qui permet de sortir des sentiers battus pour créer des expériences virtuelles et hybrides qui favorisent le sentiment de communauté et d’expérience partagée, au cœur de l’histoire.
Ma pratique artistique consiste en une observation du monde qui nous entoure, que je transforme ensuite en œuvres d’art afin que les autres puissent s’y reconnaître ou s’en détacher. À travers la vidéographie, la poésie et le codage créatif, j’essaie de mettre en lumière les domaines de la performance et de l’esprit humains dans différents scénarios. Ces situations peuvent être décrites comme sociales, internes ou même biologiques, auxquelles nous sommes aussi confrontés dans notre vie quotidienne.
Je suis un chercheur mexicain, écrivain expérimental et artiste de nouveaux médias qui fusionne le langage avec des phénomènes audiovisuels, le développement web, l’art électronique, la littérature algorithmique et la robotique.
Dans mon travail, j’explore la communication entre les agents humains et non humains, l’interaction robot-humain, et différentes méthodes pour coder la perception et la narration à travers la technologie.
Je souhaite réunir le code, la narration et la culture. De mon point de vue, l’écriture est un processus performatif qui crée des scénarios significatifs dans lesquels les humains et les machines participent ensemble à la création et à la négociation du sens en tant qu’expérience interactive.
Santiago Tavera (Montréal / Colombie) est un artiste colombo-canadien établi à Montréal. La pratique de Tavera s’articule autour de la construction de projets immersifs et interactifs qui élargissent le corps par le biais de médias numériques afin d’évoquer des simulations virtuelles de récits migratoires et homosexuels de dislocation. Dans le travail de Tavera, des compositions mixtes de vidéo, d’animation graphique 3D, de texte, de son et de surfaces réfléchissantes créent des expériences floues d’incarnations spatiales physiques et virtuelles.
Il est titulaire d’un doctorat en art et design, d’une première maîtrise en art contemporain et d’une seconde en éducation. Son travail se concentre sur l’exploration de trois éléments : l’image, le texte et le son. Ses projets de recherche et de production utilisent les technologies analogiques et numériques comme outils pour explorer des possibilités élargies à travers le texte.
Ximena Atristain López (1978) est une éditrice et traductrice diplômée du Collège de littérature anglaise de l’UNAM. Depuis 2014, elle travaille en tant qu’éditrice au Centro de Cultura Digital de Mexico, et est actuellement en charge de la coordination éditoriale des collections éditoriales du Centre ainsi que de la Revista 404, une publication électronique dédiée à la diffusion de réflexions sur les usages de la technologie dans diverses disciplines et domaines d’étude ainsi que dans la vie quotidienne, et ses impacts sociaux et écologiques. Depuis 2016, elle est également directrice de la maison d’édition et de distribution de livres Lenguaraz.
Alexandra L Martin (elle) est une chercheuse et doctorante spécialisée dans les arts littéraires numériques, qui vit et travaille dans le territoire non cédé de Tiohtià:ke. Depuis 2019, elle travaille au laboratoire NT2 de l’Université du Québec à Montréal, où elle collabore également en tant que commissaire, notamment sur l’exposition « S’éclipser | Phases of Resilience » (2020) pour le festival HTMlles, ainsi que « Trans[creation] » (2021).
Ses recherches tournent autour des réseaux numériques et organiques des communautés et de la question de la mémoire communautaire. Dans ses activités de conservation et de recherche, Alexandra utilise une approche éco-critique, mettant l’accent sur le processus expérimental de lecture ou de consommation de l’art numérique et sur le pouvoir de transformation de ce processus dans les espaces physiques et numériques.
Artiste multimédia, designer et chercheuse. Elle poursuit actuellement un doctorat en communications, nouveaux médias et études culturelles à McMaster. Sa pratique et ses projets de recherche se concentrent sur les pratiques audiovisuelles telles que la musique visuelle, la littérature électronique, l’expérimentation vidéo, l’art sonore, la visualisation/sonification, le live coding, entre autres, en collaborant avec des compositeurs, écrivains, designers et d’autres artistes visuels. Elle est actuellement membre du conseil d’administration du Factory Media Centre situé à Hamilton, au Canada, un centre de ressources à but non lucratif dirigé par des artistes et dédié à la production et à la promotion de diverses formes créatives de films indépendants, de vidéos et d’autres formes d’art multimédia en continu.